Nouvelle dégustation de prestige autour des vins d'Emmanuel Reynaud
En ce début d'été, nous avons eu la chance de pouvoir aligner pour une dégustation unique en faveur des clients du groupe Colbert et de l’Informateur Judiciaire.
- Château Rayas blanc (Châteauneuf du Pape)
- Château Rayas rouge (Châteauneuf du Pape)
- Domaine Pignan (Châteauneuf du Pape)
- Château de Fonsalette (Côtes du Rhône)
- La Pialade rouge (Côtes du Rhône)
Rayas est un mythe, sans doute l’un des plus grands vins du monde.
Au delà d’un mythe, Château Rayas est une réalité, celle d’un terroir unique sur l’appellation Châteauneuf-du-Pape, où le sable joue un rôle déterminant dans le profil du vin.
Rien à voir avec le terroir qui fait la réputation de Châteauneuf, l’argile et les galets : « C’est un sable marin sans argile, très fin et très léger, et qui fait la richesse de ce domaine. Et en même temps, sa richesse c’est sa pauvreté. Puisqu’il n’y a pas d’argile pour retenir l’eau et les éléments nutritifs, ce sol d’une grande simplicité donne des fruits très légers et une récolte petite. Une fois qu’on a compris cette originalité, on peut faire des choses très intéressantes mais il faut accepter de ramasser peu de raisins. ».
Il est aidé par une autre particularité : l’exposition nord du vignoble, avec deux fois plus de bois que de vignes. Il y fait plus frais que dans le reste de l’appellation. Emmanuel Reynaud vendange un bon mois après les autres.
Louis Reynaud, son aïeul, s'est par ailleurs concentré pour l'essentiel sur un seul cépage, le grenache, là où l'appellation en autorise treize.
Des raisins, très mûrs, vinifiés simplement en grappes entières puis élevés dans de vieux foudres. Ici, on cultive le raffinement et l'élégance. Loin de produire des vins surconcentrés aux boisés démonstratifs, Emmanuel Reynaud perpétue la singularité du domaine en étant encore plus précis dans la définition du cru. Époustouflants de finesse, d’élégance. Ils sont la référence de Châteauneuf-du-Pape alors qu’ils n’ont rien à voir avec les autres vins de l’appellation. Les rouges sont si pâles et leur nez est si délicat, si complexe, qu’on pourrait les confondre avec des bourgognes. Mais en bouche, ils retrouvent leur identité rhodanienne, avec un grain d’un raffinement inégalable. Un paradis. Qu’il vaut mieux boire après plus de quinze ans de vieillissement.